Les mythes et réalités sur le lait d'ânesse

L’engouement pour les cosmétiques et savons au lait d’ânesse est de plus en plus important. Ceci s’explique essentiellement par la richesse de sa composition. Mais parmi tout ce que l’on peut entendre et lire à ce sujet, comment déceler le vrai du faux ? Au Pays des Ânes vous présente son article de blog dédié aux mythes et réalités sur le lait d’ânesse.

Les bains au lait d'ânesse de Cléopâtre

Que l’on connaisse ou pas les vertus et bienfaits du lait d’ânesse, on a forcément déjà entendu parler des bains au lait d’ânesse de la reine d’Egypte. La légende raconte que pour entretenir la beauté de sa peau et prolonger sa jeunesse, Cléopâtre se plongeait dans des bains de lait d’ânesse. Pour le remplir, l’histoire précise qu’il fallait faire appel à 700 ânesses pour remplir ses bains quotidiens. Bien que l’on ne sera jamais vraiment le fin mot de cette histoire, le lait d’ânesse est effectivement reconnu depuis l’Antiquité pour ses nombreux bienfaits cutanés. Plusieurs femmes de pouvoir l'utilisaient en soin pour maintenir la beauté de leur peau. En masque visage, soin pour le corps, etc. le lait d’ânesse a régulièrement été plébiscité pour l’entretien de la peau. En faisant ses preuves depuis de nombreuses années, il est aujourd’hui considéré comme un véritable élixir beauté.

Les mythes et réalités sur le lait d'ânesse

Le lait d'ânesse est rare et cher

Il est commun d’entendre que le lait d’ânesse est un produit rare et donc relativement coûteux. Beaucoup le surnomme, en effet, l’or blanc. Contrairement à la vache ou la chèvre, l’ânesse produit du lait seulement en période de gestation. Ainsi, sans naissance, la traite de lait d’ânesse n’est pas réalisable. Cela en fait un lait plus compliqué à obtenir que le lait de vache par exemple. Cependant, il y a en France un nombre important d’asinerie et qui continue d’augmenter afin de répondre à la demande pour les différents usages du lait d’ânesse. Faire tout de même attention à la provenance du lait lorsque l’on choisit un produit à base de lait d’ânesse. Il est important de vérifier d’où provient le lait afin de s’assurer qu’il a été récolté dans le respect de l’animal et que ce ne soit pas une ferme qui pratique la surproduction au détriment du bien-être des ânesses et ânons.

Concernant son prix, il dépend de l’état dans lequel il est exploité : lait frais ou lait lyophilisé (réduit en poudre), et s’il est utilisé comme ingrédient ou en l’état. Le lait frais présente, bien évidemment, un prix plus élevé que lorsqu’il est réduit à l’état de poudre. S’il est acheté pour être bu, il sera également plus cher que lorsque le lait est acheté en gros pour la formulation de savons et cosmétiques.

Les vertus du lait d'ânesse sur les affections cutanées

Les soins au lait d’ânesse sont souvent recommandés pour les peaux sèches, sensibles, acnéiques ou encore atopiques. Ceci n’est pas un mythe. Grâce à de nombreuses vertus, le lait d’ânesse est un véritable allié pour les personnes sujettes à une ou plusieurs affections cutanées :

  • anti-inflammatoire : comprenant une diversité de vitamines, minéraux, oligoéléments et des omégas 3, il apaise les rougeurs et les irritations de la peau ;
  • régénérant : sa forte teneur en acides gras essentiels, vitamine A et en omégas fait du lait d’ânesse un excellent régénérateur cellulaire ;
  • hydratant : sa richesse en vitamines diverses (A, B2, E et C) lui confère des propriétés hydratantes puissantes et lui permet ainsi de répondre aux besoins des peaux les plus sèches ;
  • cicatrisant : la présence d'oligoéléments et d’omégas 3 et 6 favorise une bonne cicatrisation cutanée ;
  • antioxydant : les divers sels minéraux présents dans le lait d’ânesse assurent un nettoyage en profondeur (mais tout en douceur) de la peau.

Le lait d'ânesse est celui qui se rapproche le plus du lait maternel

De par sa composition, le lait d’ânesse est, avec le lait de jument, celui qui se rapproche le plus du lait maternel. Pauvre en matières grasses et riche en lactose, il présente des vertus autant nutritionnelles que dermatologiques. Contrairement au lait de vache, le lait d’ânesse est dépourvu de bêta lactoglobuline (protéine qui engendre souvent des intolérances chez les bébés), ce qui diminue le risque d’allergie. Durant les périodes de guerre, les orphelins étaient souvent alimentés avec du lait d’ânesse, en remplacement du lait maternel.

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